Célia Rennesson a été interviewée dans le média Pour nourrir demain, répondant aux questions autour du vrac et du confinement.

L’impact du vrac sur le confinement existe, mais elle explique que "malgré des situations disparates, le vrac résiste bien : 97% des magasins vrac ont maintenu leur activité et 98% des rayons vrac des magasins bio sont restés ouverts". Sur la période étudiée (du 16 mars au 10 avril 2020), le chiffre d’affaires global des magasins vrac est resté stable, il est en légère baisse pour les magasins bio.

Interrogée sur les actions de l’association pour soutenir ses adhérent.e.s pendant la crise, elle revient sur les multiples initiatives de Réseau Vrac : parmi elles, le lancement d’un Baromètre Vrac Covid19, pour mesurer l’impact de la crise sur le vrac ; l’organisation de deux visioconférences avec les spécialistes des questions d’hygiène et juridiques pour répondre aux questions des adhérents et délivrer des recommandations ; la création de 2 vidéos pratiques pour former le personnel des commerces vrac au port du masque, en accès libre sur notre chaine youtube ; une infographie inédite sur "le vrac face à la crise du Covid-19".

Elle souligne : "le vrac ne présente pas plus de risque que le pré-emballé. La secrétaire d’Etat Brune Poirson l’a rappelé lors d’une audition au Sénat la semaine passée. Les surfaces inertes, comme les emballages sont autant de supports sur lesquels le coronavirus peut être véhiculé et demeurer infectieux un certain temps."

Le vrac est une consommation responsable en pleine expansion, qui permet de lutter contre le gaspillage des ressources, et qui est et reste une valeur sûre. Il favorise les circuits courts, assure un commerce de proximité, et réduit le gaspillage des ressources alimentaires et de matières premières. Il faut y revenir après le confinement : il est une solution pour le monde de demain.

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