👉 Voici le 21e « Parcours d’adhérents ». Nous avons pris rendez-vous cette fois-ci avec Marylou qui nous embarque à bord de son épicerie ambulante, l’une des seules à arpenter les routes des Landes. Rencontre.

Bonjour Marylou, vous êtes la créatrice de l’épicerie itinérante « Marylou part en vrac » pouvez-vous vous présenter et nous expliquer comment est né le projet ?

Le projet est né tout simplement de mon mode de vie, cela fait 8 ans que nous consommons en vrac à la maison et que nous réduisons au maximum nos déchets. On habitait en campagne à proximité de producteur, le vrac est venu tout naturellement dans notre mode de vie. Je n’ai pas commencé ma démarche zéro déchet par la plus simple n’est manière puisque j’ai entamé cette démarche avec les couches lavables pour ma première fille.
À l’époque, j’habitais en Guadeloupe et je travaillais dans la restauration mais j’ai souhaité arrêter pour monter une épicerie vrac. Une épicerie qui, à l’origine devait être une épicerie fixe, puis quand on est rentré en métropole avec ma famille, j’ai pris la décision d’ouvrir une épicerie itinérante afin d’être au plus proche de ma clientèle et de pouvoir desservir des zones sans commerce ou qui ne possède pas d’épicerie vrac aux alentours, c’est de là qu’est né « Marylou part en vrac ».

Quelle est la spécificité de votre épicerie ?

Je travaille essentiellement avec des producteurs locaux de la région des Landes. A bord du camion on retrouve des produits de la ferme : crèmerie, produits laitiers comme du beurre, skyr, etc. De la viande en provenance de la ferme sera bientôt disponible à la vente.

J’ai pris la décision de ne pas proposer certains produits car je souhaite travailler avec des producteurs français. À l’intérieur du camion on retrouve donc des produits à 80% français et locaux, les autres 20% qui arrivent de l’étranger sont des produits tels que le café, le thé ou encore les sucres.

Je refuse de vendre certains produits car je n’ai pas assez d’informations pour assurer leur traçabilité. Je ne veux pas faire du vrac industriel, je préfère faire travailler les gens qui sont autour de moi, dans ma région.

Pourquoi avoir adhéré à Réseau Vrac, et que cela vous apporte-t-il au quotidien dans votre profession ?

Lorsque j’ai entamé mes recherches pour ouvrir mon épicerie vrac, je suis très vite tombée sur le site internet de Réseau Vrac. Je me suis dit qu’il était pertinent d’adhérer à l’association car tout ce qui est entrepris et mis en place par Réseau Vrac constitue une réelle mine d’informations. Grâce à mon adhésion, j’ai également pu me former sur les bonnes pratiques d’hygiène de la vente en vrac, j’avais déjà des bases sur les réglementations d’hygiène de par ma précédente profession mais celle-ci m’a permis de l’enrichir avec des connaissances propres au vrac.

Malgré le fait que mon épicerie soit maintenant en route, j’ai tenu à renouveler mon abonnement, car Réseau Vrac m’est très utile quand j’ai une question, un doute ou que je recherche une information spécifique qui concerne le vrac. Réseau Vrac, c’est super !

Quels conseils donneriez-vous à des porteurs de projets qui auraient comme objectif d’ouvrir un commerce ambulant ?

Je ne l’ai pas fait mais je pense qu’elle m’aurait bien aidée, donc je conseillerai à tout porteur de projet de faire la formation « Monter son projet d’épicerie vrac », parce qu’il y a des fondamentaux dont je n’avais pas connaissance qui m’aurait évité quelques surprises !

Sinon, je dirais : ne pas être trop gourmand sur son business plan, se laisser le temps, de se faire connaître, de se faire sa clientèle et d’habituer les gens à ce nouveau concept avec lequel la population de votre zone d’implantation n’est pas forcément familière. Aujourd’hui, j’ai des clients qui au départ consommaient une ou deux références et qui maintenant font pratiquement la totalité de leurs courses en vrac !

Avez-vous d’autres projets à venir ?

Dans les années à venir j’aimerais doubler la superficie de mon camion !

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